Collecter des réponses sincères est évidemment la clé d’un bon sondage. Le problème se pose quand on aborde des sujets sensibles : pour des raisons diverses (désirabilité sociale), les répondants peuvent être tentés de dissimuler.
La rédaction des questions peut s’avérer une tâche délicate car il s’agit d’être compris de la même façon par tous les répondants… La validité des données recueillies en dépend. Pour y parvenir, deux règles fondamentales : rechercher la clarté et éviter les biais de mesure.
Les réponses factices sont difficiles à repérer et peuvent fausser les résultats d’enquête. Pour les éviter, ne sur-estimez pas vos répondants en leur demandant de s’exprimer sur des sujets qu’ils ne connaissent pas ou qui ne les concernent pas.
Le wording : ce terme anglais désigne tout simplement le choix des mots ou le phrasé si vous préférez. L’enjeu est de rendre les questions claires et directement compréhensibles par tous les répondants. Pour y parvenir, suivez ces quelques règles fondamentales et surtout faites des tests !
Induire les réponses, c’est influencer les répondants par les termes utilisés dans le libellé des questions ou les réponses proposées. Pour obtenir des données fiables, un maître mot : la neutralité.
Pour retenir l’attention des internautes en train de répondre à votre sondage, pas de solution miracle. Mais en travaillant tant sur le fond que sur la forme du questionnaire, vous pouvez limiter le phénomène de lassitude qui conduit les répondants à répondre mécaniquement, voire à cesser de répondre.