Dans cette catégorie d’articles, comment construire et optimiser un questionnaire pour une enquête ou un sondage, repérer les biais et erreurs à éviter, connaître et appliquer les règles fondamentales de rédaction des questions.
Le titre d’un questionnaire d’enquête ou sondage est la première chose que les répondants vont voir et il est donc très important de bien le rédiger pour qu’il donne envie de répondre sans risquer de créer des biais au niveau de l’échantillon.
La rédaction des questions peut s’avérer une tâche délicate car il s’agit d’être compris de la même façon par tous les répondants… La validité des données recueillies en dépend. Pour y parvenir, deux règles fondamentales : rechercher la clarté et éviter les biais de mesure.
Un bon questionnaire doit permettre une bonne exploitation des réponses, voilà l’idée principale qui doit vous guider lors de sa conception. Dans les enquêtes en ligne, l’ergonomie revêt une importance particulière : le questionnaire doit intéresser les répondants et les inciter à aller jusqu’au bout.
Les réponses factices sont difficiles à repérer et peuvent fausser les résultats d’enquête. Pour les éviter, ne sur-estimez pas vos répondants en leur demandant de s’exprimer sur des sujets qu’ils ne connaissent pas ou qui ne les concernent pas.
La non réponse peut être totale (le contact sélectionné ne répond pas) ou partielle (le répondant saute des questions ou abandonne avant la fin). Dans les deux cas, on réduit son impact par l’optimisation du questionnaire et par le soin apporté à sa rédaction et aux messages qui l’accompagnent.
L’inexactitude ou l’imprécision des réponses, appelée erreur de mesure, peut parfois être imputée à la mauvaise foi des répondants… mais 9 fois sur 10, c’est dans le questionnaire qu’elle trouve son origine. Pour ne pas fausser vos résultats d’enquête, apportez donc tous vos soins à l’élaboration de votre questionnaire.
Il est difficile de fixer LA longueur optimale d’un questionnaire car elle varie selon la cible et le sujet. Pour les enquêtes grand public, on conseille en général de rester entre 5 et 10 minutes, soit 15 à 20 questions environ. En milieu professionnel, les enquêtes peuvent être plus longues.
L’ordre des questions peut dans certains cas influencer les réponses, c’est une évidence… Il suffit de quelques exemples bien choisis pour s’en convaincre. Soyez particulièrement vigilant si vous faites une enquête de satisfaction.
Le découpage en thématiques permet de rendre le cheminement plus limpide quand le questionnaire est particulièrement long ou traite de plusieurs sujets différents. Le regroupement des questions à poser par thèmes est à définir dès la phase de conception de l’enquête ou du sondage.
Le wording : ce terme anglais désigne tout simplement le choix des mots ou le phrasé si vous préférez. L’enjeu est de rendre les questions claires et directement compréhensibles par tous les répondants. Pour y parvenir, suivez ces quelques règles fondamentales et surtout faites des tests !
Les commentaires servent de lien dans le questionnaire et permettent d’intégrer un titre de partie ou de sous partie, une explication ou une transition. Le commentaire initial est incontournable pour expliquer l’objectif et les modalités de votre enquête, et motiver les répondants !
Le choix de la première question est déterminant pour donner envie de poursuivre l’enquête, au même titre que le message introductif. On conseille souvent de commencer par une question dichotomique qui présente l’avantage de la simplicité.
Une présentation soignée et agréable à l’œil constitue indéniablement un atout pour inciter les répondants à remplir votre questionnaire en ligne. Dans cet article, je vous dévoile les bonnes pratiques des spécialistes des études et sondages.
Faire deux efforts consécutifs, c’est dur ! Alors, après une question complexe, essayez de poser une question plus simple. Cette petite astuce vous évitera peut-être des abandons…
Induire les réponses, c’est influencer les répondants par les termes utilisés dans le libellé des questions ou les réponses proposées. Pour obtenir des données fiables, un maître mot : la neutralité.
Pour retenir l’attention des internautes en train de répondre à votre sondage, pas de solution miracle. Mais en travaillant tant sur le fond que sur la forme du questionnaire, vous pouvez limiter le phénomène de lassitude qui conduit les répondants à répondre mécaniquement, voire à cesser de répondre.